Le vin, les montagnes, l’hospitalité ? Est-ce tout ? Non ! Ce n’est qu’une infime partie d’une culture millénaire, d’une symbiose extraordinaire entre traditions païennes et chrétiennes, entre l’Europe et l’Asie. C’est dans la danse, le chant et la littérature géorgiennes que l’on peut découvrir ces histoires enchantées.
Oui, les danses géorgiennes ne sont pas de simples mouvements rythmés par la musique. C’est une histoire vivante qui palpite à chaque pas et à chaque posture des danseurs. La danse géorgienne, écho du mariage des cultures païennes et chrétiennes, a une âme qui résonne depuis les profondeurs des siècles. En englobant les traditions de différentes régions, chacune avec son histoire unique. Par exemple, les danses des montagnes reflètent l’esprit des guerriers courageux, pleines d’énergie et de force, tandis que les danses urbaines sont plus raffinées et romantiques. Chaque posture et chaque mouvement narrent une histoire particulière, et la diversité qu’elles contiennent captive les spectateurs.
Imaginez : un danseur, avec une force d’acier et une grâce infinie, glisse sur le sol. Parfois, ses pieds le frôlent à peine ; parfois, il s’abat avec une force implacable, telle une épée mortelle brandie en temps de guerre. Il fend l’air, ses mouvements tendus et pleins d’une colère qui sonne comme un verdict final pour son adversaire. Mais soudain, tel un dieu aux multiples visages, il change d’humeur et de caractère : dans le rôle d’un homme amoureux, il devient doux, modeste et galant.
Si un jour vous assistez à une danse géorgienne, son écho vous suivra bien au-delà du spectacle. En effet, de retour dans le rythme familier du quotidien, ces images insolites reviendront immanquablement à votre esprit. La puissance de cet art ne réside pas seulement dans l’agilité des danseurs, mais dans sa capacité à raconter des histoires universelles de combat, de joie, de passion et de fierté. Et parmi vos souvenirs, enfilés comme des perles, le premier à remonter à la surface sera sans doute le plus puissant : Khorumi.
Avant tout, Khorumi est un symbole de force, d’unité et de bravoure qui vous saisit par son esprit combatif. Bien plus qu’une simple danse, c’est une stratégie militaire chorégraphiée, née de la région de Guria. Imaginez une scène presque nue, où une poignée d’hommes entre, vêtus de sombre, incarnant une patrouille en territoire hostile. Le rythme, martelé par des tambours, est sourd et angoissant. Leurs mouvements, à la fois lents et précis, évoquent la vigilance extrême, la communication silencieuse et la préparation au combat. Puis, le rythme s’accélère, les sauts deviennent plus audacieux, les épées (ou parfois les simples crosses de fusil) se croisent : c’est l’assaut. L’énergie qui s’en dégage est si brute et si concentrée qu’elle en devient presque palpable. C’est finalement une incarnation brute de la résistance géorgienne, un rappel que la survie a souvent dépendu de la cohésion du groupe.
Dans un tout autre registre, vient ensuite le contraste joyeux et rafraîchissant de Parts’a. Cette danse, originaire de la belle région de Samegrelo, est avant tout une célébration de la vie, des relations entre hommes et femmes et de la simple joie d’être ensemble. Ici, pas de conflit, mais une séduction mutuelle et une compétition amusante. Les femmes, vêtues de longues robes élégantes aux manches amples, glissent avec une grâce et une modestie feinte, leurs mouvements serpentins contrastant avec la vivacité des hommes. Ces derniers, dans leurs costumes colorés, rivalisent d’énergie et de technicité dans des séquences de pas rapides et complexes, comme pour impressionner. Le rythme est vif, la musique entraînante, et l’expression des visages est radieuse. Parts’a est une véritable bouffée d’air pur et d’optimisme, une invitation à la fête qui est difficile de ne pas ressentir.
Par la suite, pour qui est fasciné par les paysages majestueux de Géorgie, Mtiuluri en est l’expression dansée la plus littérale. Son nom signifie „de la montagne“, et elle capture à la perfection l’esprit de compétition et la vitalité des peuples montagnards. Cette danse est en effet une joute vertigineuse où s’exprime une agilité extraordinaire. Elle commence généralement de manière calme, mais se transforme rapidement en une démonstration de plus en plus audacieuse. Les danseurs, vêtus de l‘okroli (le capuchon traditionnel en laine), enchaînent les sauts périlleux, les rotations incroyables et les équilibres sur la pointe des pieds à une vitesse étourdissante. Chaque danseur essaie de surpasser le précédent par la complexité et la hauteur de ses figures. C’est un spectacle à couper le souffle, une imitation des aigles planant au-dessus des gorges profondes, qui donne concrètement le vertige et laisse une impression d’exploit physique absolu.
Pour aller plus loin dans l’intensité, Khanjlouri („danse du poignard“) plonge le spectateur dans une atmosphère de tension et de maîtrise absolue. Inspirée par l’esprit guerrier des montagnes et les mouvements du Mtiuluri, cette danse est une fusion vibrante de grâce martiale et de jonglerie périlleuse. Le dialogue n’est plus entre danseurs, mais entre l’homme et sa lame. Dans un ballet d’une précision chirurgicale, les danseurs lancent leurs poignards à double tranchant vers le ciel, les font tournoyer autour de leur corps à une vitesse folle et les rattrapent en plein vol, pour finalement les planter avec un bruit sec dans le sol, marquant symboliquement leur territoire. Le cliquetis des lames qui s’entrechoquent et le „clac“ final lorsqu’elles touchent le sol rythment la performance. Chaque geste est calculé, chaque mouvement respire le contrôle et le courage. C’est une démonstration de bravoure qui va au-delà de la danse, un hommage au poignard, extension de l’âme du guerrier géorgien.
La Géorgie, c’était magique ! Ski à Gudauri, marchés de Noël à Tbilissi, et bains sulfureux pour se détendre. Tout était parfait : hébergements charmants, guides passionnés, itinéraires sur mesure. On reviendra !
Et que proposer à ceux qui ne veulent voir ni bataille ni rituels païens ni les conquêtes ? La Danse Géorgienne (ou Kartuli), ce dialogue tendre et intime entre l’homme et la femme, est faite pour ceux qui, après les aventures dans les montagnes, les divertissements sur la Mer Noir et les plages ensoleillées ont soif d’une tranquillité romantique et d’une histoire d’amour. C’est l’histoire d’amour entre un homme et une femme, l’union raffinée de la passion et de la modestie, l’invitation délicate de l’homme et le consentement subtil dévoilé par le mouvement de la femme.
Autant de batailles et d’amour se doit d’être pimentée d’humour. C’est Kintouri, qui raconte la vie de l’ancien Tbilissi à travers la danse des marchands, les „Kintos“, pleine d’humour et de caractère. Mille et une rumeurs couraient à propos des marchands kintos… On disait qu’ils étaient des voleurs et des amants aux passions interdites… Une chose est sûre : Kinto danse, avec une bouteille sur la tête, il danse Shalakho et vous donne envie de découvrir et de comprendre comment était la Ville à l’époque ? La ville était à leur image – elle vous offrait mille divertissements, vous trompait et vous taquinait de mille manières.Pour découvrir la vie trépidante de Tbilissi et ses secrets, explorez nos circuits découvertes de Tbilissi.
Quand les femmes conquièrent la scène, les spectateurs sont envoûtés par un spectacle unique. Le culte de la femme, les rituels de chasse ou les trois incarnations de la reine Tamar captive l’audience de la même manière. La danse rapide et gracieuse du Jeirani (la gazelle) – synthèse élégante entre des figures de ballet classique et des scènes dynamiques inspirées des rituels de chasse – Avec une silhouette élancée de la femme et la souplesse de son corps – offre un contraste saisissant avec les mouvements lents et délicats du Samaia à l’origine dédiée à la déesse de la fertilité et de la lune, interprétée par trois femmes qui incarnent la reine Tamar.
Il reste tant de danses à raconter, mais à quoi bon les décrire ? Comment ressentir la passion qui se dégage de la danse géorgienne si vous n’avez pas vu chaque mouvement de vos propres yeux ?
C’est pourquoi nous vous invitons à venir en Géorgie pour ouvrir la porte de l’âme géorgienne, pour y immerger. Découvrez une culture qui vous est étrangère et qui, j’en suis sûr, vous charmera par son hospitalité et ses légendes sur les héros, les guerres et l’amour.
Laissez derrière vous le rythme strict du quotidien, oubliez tout pour un temps et venez passer vos vacances en Géorgie.
Pour avoir une impression de la qualité des danses Géorgiennes, n’hésitez pas à consulter des informations sur la compagnie de Danses Géorgiennes la plus célèbre, j’ai nommé Sukhishvili
Maintenant que vous connaissez l’âme de la danse géorgienne, il est temps de la vivre ! Contactez-nous dès aujourd’hui et laissez-nous vous aider à créer un voyage inoubliable.
En quête d’aventure, de détente ou de culture ? La Géorgie a tout pour vous combler. Avec nos forfaits sur mesure, vivez des expériences uniques : des randonnées inoubliables, des dégustations de vins millénaires et des nuits dans des hébergements d’exception. Laissez-nous le plaisir de vous offrir un voyage sans soucis, où vous n’aurez qu’à profiter et créer des souvenirs mémorables!